Géraldine Llabador est née et a grandi dans une famille de musiciens tout au bord de la Méditerranée. Parallèlement à ses études de musique au conservatoire, puis en jazz avec des professeurs renommés, puis à un début de vie professionnelle en tant que prof’ de piano et éveil pianistique dans une école privée toujours près de la mer, elle est également prof’ de français dans un CFA et suit des études initiales universitaires de Psychologie Clinique et Pathologique à Montpellier III Paul Valéry. Elle obtient le titre de Psychologue Clinicienne en 2003, et son cursus lui a permis de rencontrer des populations de personnes en souffrance très diverses : psychiatrie adulte – dans l’hôpital qui a accueilli Antonin Artaud (1 an 1/2), pédopsychiatrie (1 an), urgences générales (3 mois), mais aussi détenus hommes dans une Maison d’Arrêt (1 an 1/2).
.
Après avoir accompagné ses quelques dizaines d’élèves en piano et éveil pianistique une année scolaire supplémentaire « dans le sud », c’est en 2004 que Géraldine décide de « monter vivre à Paris ». Elle y travaille pendant 4 ans comme psychologue clinicienne dans des services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, à Paris et à Meaux, et y découvre en parallèle la production, pendant ces mêmes années, au travers d’un travail d’assistante dans la société franco-américaine de cinéma Boulevard Pictures Cie (assistante bilingue de production, de distribution, et de réalisation). Elle continue également pendant ces premières années parisiennes à donner quelques cours particuliers de piano, avec quelques enfants, ados, 1 ou 2 adultes, et en particulier avec 2 enfants autistes.
.
En 2008 elle part s’installer à Bruxelles pour 2 ans, où elle travaille comme psychologue clinicienne dans un hôpital général à Charleroi, et en parallèle travaille son écriture : elle a notamment écrit les paroles du dernier album de jazz « Voices » du guitariste Jean-Pierre Llabador.
.
De retour à Paris fin 2010, Géraldine entame quelques actions de formation « petite enfance et enfance en danger » auprès de groupes de travailleurs sociaux et devient l’assistante personnelle d’une grande psychanalyste parisienne. Mais en réalité, Géraldine a un projet tenace en tête qui a mûri au fil du temps : monter sa propre « petite maison de production de musique ».
.
G2L production voit donc le jour en mars 2012, après de multiples formations, juridiques, administratives, démarches et recherches avec différents avocats, graphistes, webdesigners, conseillers en création d’entreprise, salons...etc. Et commence ses activités de production d’albums, d’entrepreneur de spectacles (Licence 2 à l’époque) et de manager, exclusivement (ou presque...) auprès de projets émergents.
.
Au fil des années, et aujourd’hui plus que jamais, le conseil et la formation ont pris une place croissante dans les activités de G2L. Forte d’une expérience de 9 ans en tant que professionnelle parisienne des Musiques Actuelles, notamment secrétaire & référente communication du Réseau MAP (Musiques Actuelles de Paris), et référente du dispositif de détection & d’accompagnement d’artistes GiveMe5 ! (du MAP), Géraldine a développé particulièrement des activités précises dans ses rencontres avec les jeunes musiciens, qu’elle propose régulièrement depuis 2018.
.
Face aux retours positifs et en réponse à la demande suite à ces rencontres fructueuses, Géraldine souhaite étendre ses propositions aux (à toutes les) structures accueillant de jeunes musicien.ne.s qui souhaitent apporter ce type de contenu et d’expérience à leur public.
Enfin, pour information, Géraldine a également repris une activité clinique comme psychologue-psychanalyste avec des enfants et des bébés autistes ou à risques : co-thérapies avec une pédopsychiatre-psychanalyste reconnue dans le champ de l’autisme pendant 5 ans (2015-2020), auteure de plusieurs travaux théorico-cliniques (dont 2 publications) et intervenante dans des séminaires et congrès cliniques internationaux, elle est actuellement musicothérapeute (atelier en groupe dans un hôpital de jour de pédopsychiatrie et séances individuelles à domicile avec des enfants handicapés, depuis 2018).
CréditsPhotos : Thomas Guerigen
